La maladie de Parkinson : description, prévalence et plan d’action
La maladie de Parkinson est une maladie neurologique chronique qui provoque la perte progressive de neurones qui ont un rôle important dans le contrôle de nos mouvements. Les personnes atteintes de la maladie de Parkinson font peu à peu des gestes rigides, saccadés et incontrôlables.
Une pathologie courante qui touche toutes les générations
Avec 25 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année en France, la maladie de Parkinson n’est pas une pathologie rare. Elle est la deuxième cause de handicap moteur chez l’adulte après les accidents vasculaires cérébraux (AVC) et elle est la deuxième maladie neurodégénérative après Alzheimer. En France, d’après une étude menée par l’Association France Parkinson, ce sont plus de 150 000 personnes qui sont affectées. Contrairement à une idée reçue, la maladie de Parkinson ne touche pas exclusivement les personnes âgées, elle affecte aussi les personnes en âge de travailler. L’âge moyen des malades lors du premier diagnostic est de 58 ans.
Un combat quotidien au cœur des engagements étatiques
Des mesures gouvernementales ont donc été prises. Le mardi 18 novembre 2014, le Plan national maladies neuro-dégénératives 2014 – 2019, a été lancé sous l’impulsion de Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes. Ce plan social concerne les maladies de Parkinson, d’Alzheimer et la sclérose en plaque.
La mise en place des actions s’articule autour de trois grandes priorités que sont :
- L’amélioration du diagnostic et de la prise en charge des malades
- L’amélioration de la qualité de vie des malades et de leurs aidants
- Le développement et la coordination de la recherche
L’État confirme donc son engagement en faveur de la recherche, de la qualité des soins et de l’accompagnement des personnes malades et de leurs proches.
La maladie de Parkinson et le syndrome Parkinsonien : des pathologies distinctes aux symptômes identiques
Des symptômes semblables à la maladie de Parkinson peuvent apparaître chez certaines personnes, sans que le diagnostic de Parkinson ne puisse être posé. On parle alors de syndrome Parkinsonien. Il est souvent causé par un manque d’acétylcholine plutôt que par un déficit en dopamine. Les dommages causés au cerveau à la suite d’un traumatisme ou d’une tumeur, des accidents vasculaires cérébraux (AVC) et la consommation de certains médicaments utilisés pour traiter les nausées, l’épilepsie, l’hypertension ou des troubles psychiatriques peuvent être à l’origine de ce syndrome.